Les clins d’œil cinématographiques et à la pop culture dans Stranger Things

Stranger Things : un hommage vibrant aux années 80 (et plus !)

Impossible de passer à côté de Stranger Things, véritable phénomène qui séduit autant les amateurs de suspense que les nostalgiques des années 80. Si la série vous a conquis par son ambiance et son intrigue, elle vous a peut-être aussi charmé grâce à ses innombrables clins d’œil à la pop culture.

Mais avez-vous repéré toutes les références culturelles disséminées au fil des épisodes ? Certaines sont évidentes, d’autres plus subtiles. On vous propose un tour d’horizon des multiples hommages aux œuvres cultes des années 70, 80, 90... et même au-delà.

Des classiques du cinéma revisités

Les Enfants du Paradis, La Dame de Shanghai, La Forteresse Cachée, La Garçonnière... Ces films bien antérieurs aux années 80 sont évoqués dans la série, souvent lors de scènes en lien avec la boutique de location de VHS, révélant la cinéphilie assumée de certains personnages, notamment Robin.

L’Exorciste influence clairement une scène marquante avec Will, tandis que Les Dents de la Mer sert d’inspiration tant dans les répliques que dans les costumes de Hopper. Même l’affiche du film trône dans la chambre de Will, preuve du soin apporté aux détails.

Carrie, autre monument de l’horreur signé Stephen King, résonne à travers le parcours de Onze : jeune fille marginalisée, dotée de pouvoirs télékinétiques, confrontée à la cruauté de ses pairs.

Les Enfants du Paradis (1946) - Marcel Carné :

Robin mentionne le film, lorsqu'elle demande à être embauchée à la boutique de location de VHS.

La Dame de Shanghai (1947) – Orson Welles

La scène où Hopper affronte Grigori dans une galerie de miroirs rend un hommage évident au classique d’Orson Welles. Bien qu'antérieur aux années 80, ce clin d'œil visuel est un bel exemple du soin avec lequel la série convoque l’histoire du cinéma pour nourrir sa mise en scène.

La Forteresse cachée (1958) – Akira Kurosawa

Ce film de samouraïs est mentionné par Robin lorsqu’elle postule à la boutique de location de cassettes. Cette référence, bien qu’issue d’un registre cinématographique très éloigné de celui de Stranger Things, souligne l’éclectisme culturel de ses personnages.

La Garçonnière (1960) – Billy Wilder

Autre film cité par Robin lors de sa candidature au vidéo club, La Garçonnière s’inscrit dans la série comme une touche de comédie romantique inattendue. Ce clin d’œil témoigne de l’affection des scénaristes pour les classiques du 7e art, tous genres confondus.

L’Exorciste (1973) – William Friedkin

Une séquence avec Will allongé, connecté à des capteurs, rappelle de manière frappante certaines scènes du film culte de Friedkin. On y retrouve des éléments similaires : l’électroencéphalogramme, les convulsions, la tension dans le couloir hospitalier... jusqu’à l’idée d’un mal intérieur qu’il faut expulser.

Les Dents de la mer (1975) – Steven Spielberg

Plusieurs références à ce thriller emblématique sont disséminées dans la série. Hopper cite une réplique culte de Martin Brody, et son uniforme rappelle celui du chef de police dans le film. Le nom de la première victime de Vecna, Chrissy, fait aussi écho à celle du requin. En prime, l’affiche du film trône fièrement dans la chambre de Will.

Carrie (1976) – Brian De Palma

Les parallèles entre Carrie et Onze sont nombreux : toutes deux possèdent des capacités télékinésiques, sont incomprises, manipulées, et harcelées à l’école. La scène du milkshake sur la robe de Onze évoque directement celle du seau de sang dans le film de De Palma. Même la main surgissant de nulle part renvoie à une image culte de Carrie.

Star Wars - Un nouvel espoir (1977) – George Lucas

Dans la chambre de Mike, une maquette du Faucon Millenium trône fièrement. Onze tente d’ailleurs de la faire léviter, clin d’œil évident à la Force. La série intègre aussi de nombreuses figurines issues de l’univers Star Wars, principalement dans la collection de Dustin. L’influence de la saga se ressent également dans la construction narrative, notamment lors des assauts contre les complexes secrets, très proches des stratégies des Rebelles contre l’Empire.

Rencontres du troisième type (1977) – Steven Spielberg

La scène où Will ouvre une porte donnant sur le Monde à l'Envers fait clairement écho à une séquence du film de Spielberg, dans laquelle un enfant ouvre une porte laissant entrevoir des flammes. On retrouve également des scènes similaires montrant des ombres de créatures se dessiner dans les éclairs. Les costumes des scientifiques et la manière dont ils sont filmés rappellent fortement ceux du film. Par ailleurs, on observe des gros plans sur des dessins réalisés au fusain représentant les visions des deux enfants, ainsi que des personnages marchant de nuit dans une forêt, deux éléments également présents dans le long-métrage. Enfin, la scène du singe à cymbales qui s’anime mystérieusement constitue une autre référence directe, commune au film et à la série.

Halloween (1978) – John Carpenter

Le célèbre masque de Michael Myers fait plusieurs apparitions. Max le porte pour Halloween, et plus tard, c’est Eddie qui l’utilise pour dissimuler son identité. Un détail plus subtil : dans l’espace mental de Vecna, une pierre tombale porte le nom de "Myers", clin d’œil direct à l’univers de Carpenter.

American College (1978) – John Landis

Steve mentionne ce film lorsqu’il postule au vidéo club, dans une tentative maladroite mais révélatrice de son bagage culturel. Un clin d’œil humoristique qui montre une fois encore que les personnages sont baignés dans la culture pop de leur époque.

Alien, le huitième passager (1979) – Ridley Scott

Parmi les scènes emblématiques, on peut citer celle où un personnage découvre une peau de mue au sol, ou encore celle où un individu s’approche d’une partie de la créature. On retrouve également une séquence marquante dans laquelle un protagoniste fait usage d’un lance-flammes pour éliminer ses adversaires, ainsi qu’une scène montrant des personnes en combinaison dans un couloir exigu. Une autre scène montre Hopper faisant face à une entité d'origine extraterrestre.

L'une des références les plus frappantes au film Alien est sans doute l’image de Will, retenu prisonnier dans le Monde à l’Envers. Il y est maintenu en vie par un parasite fixé sur sa bouche, un clin d’œil évident aux créatures parasites du film de Ridley Scott.

La scène où Erica tente de boire un liquide étrange, qui finit par se répandre au sol, évoque également le sang corrosif et verdâtre des Aliens.

Le Démogorgon, par son apparence et son comportement, présente d’ailleurs certaines similitudes troublantes avec l’Alien.

Des dialogues tels que "Stay frosty" ou "Hicks, couvre le haut" sont repris tant dans le film que dans la série, renforçant ces clins d’œil assumés.

Enfin, lorsque Hopper, Joyce et Murray explorent le laboratoire situé au Kamchatka, certains angles de caméra rappellent fortement ceux utilisés dans Alien, notamment lors de la découverte par Ripley des créatures conservées dans des bocaux de formol.

À noter aussi la présence de Paul Reiser au casting de Stranger Things, dans le rôle de Sam Owens : un acteur également présent dans Aliens, le retour, où il incarne Burke.

L'Invasion des profanateurs de sépultures (1978) – Philip Kaufman

Billy, confronté à une version de lui-même, vit une scène presque identique à celle du film de Kaufman où les corps sont dupliqués. Ce procédé de duplication devient chez Stranger Things une métaphore de la corruption par le Monde à l’Envers.

Shining (1980) – Stanley Kubrick

Joyce, armée d’une hache, tente de briser les murs de sa maison pour retrouver son fils, dans une séquence qui rappelle fortement Jack Nicholson défonçant une porte dans Shining. L’isolement psychologique des personnages, tout comme certains cadrages, renvoient à l’ambiance glaçante du film de Kubrick.

Star Wars - L’Empire contre-attaque (1980) – Irvin Kershner

Le lien entre Onze et cette suite de Star Wars est frappant. Lorsqu'elle tente de déplacer un wagon avec la pensée, guidée par ses souvenirs et les conseils de Kali, cela rappelle Luke Skywalker tentant de soulever son vaisseau sous les yeux de Yoda. Sa capacité à étrangler un ennemi par la pensée évoque aussi les méthodes de Dark Vador. Onze adopte même un look sombre, qui n’est pas sans rappeler le seigneur Sith. Enfin, la phrase culte « Ne me parle jamais de probabilité », prononcée par Han Solo, est également citée dans la série.

Magnum (1980) – Glen A. Larson et Donald P. Bellisario

Jim Hopper adopte un style vestimentaire directement inspiré de Thomas Magnum : moustache bien taillée, chemises fleuries et allure décontractée. Un clin d’œil visuel renforcé par le fait qu’on le voit regarder la série à la télévision, tout en partageant avec le détective un goût marqué pour les belles voitures et les méthodes peu conventionnelles.

Vendredi 13 (1980) – Sean S. Cunningham

On aperçoit dans un épisode un enfant déguisé en Jason Voorhees, le célèbre tueur masqué du film. Cette référence subtile mais efficace inscrit Stranger Things dans une tradition de l’horreur où les enfants ne sont jamais vraiment en sécurité.

Evil Dead (1981) – Sam Raimi

La chambre de Jonathan arbore une affiche d’Evil Dead. Mais la ressemblance va bien au-delà du décor : les racines mouvantes du Monde à l’Envers, qui s’enroulent autour des personnages pour les piéger, rappellent les lianes démoniaques du film de Raimi. Une autre scène marquante fait écho au moment où Onze découvre une trappe dans la cabane de Hopper, en tout point similaire à celle de la cabane maudite d’Evil Dead.

Le Loup-Garou de Londres (1981) – John Landis

La transformation progressive de Billy sous l’influence du Flagelleur Mental est un hommage appuyé au film de Landis. Hurlements inhumains, contorsions douloureuses, croissance de poils : tous les codes de la mutation bestiale sont là, rappelant la scène emblématique de transformation du héros en loup-garou dans le film de 1981.

E.T. l’extra-terrestre (1982) – Steven Spielberg

La manière dont Onze est découverte dans la forêt rappelle fortement celle de l'extra-terrestre dans le film E.T. de Steven Spielberg. Dans les deux récits, le contact initial avec le monde humain se fait de façon progressive, marquée par la découverte d'objets du quotidien comme la télévision. Par ailleurs, dans Stranger Things, les enfants sont souvent montrés en train de faire du BMX, un clin d'œil évident aux célèbres scènes à vélo du film de 1982.

Lorsque Onze se déguise pour passer inaperçue, elle enfile une robe et une perruque blonde, un choix vestimentaire qui n’est pas sans rappeler le moment emblématique où E.T. est déguisé de manière similaire. Tous deux sont poursuivis par des autorités ou des ennemis et finissent par utiliser leurs pouvoirs surnaturels pour échapper à leurs poursuivants lors de séquences de fuite à vélo.

À Halloween, Onze se couvre d’un drap pour se costumer, une référence claire au déguisement d’E.T. pendant cette même fête. De manière générale, la série multiplie les hommages visuels et narratifs au film culte.

Lorsque Will disparaît, il se cache dans une cabane au fond du jardin, un lieu qui évoque fortement celui où se réfugie E.T. dans le film. D’autres scènes semblent également inspirées de E.T., comme celle où un personnage simule une maladie pour ne pas aller à l’école. Plus tard, à l'hôpital, Will évoque les fameux bonbons Reese's Pieces, rendus populaires grâce au film de Spielberg.

Les parallèles se retrouvent également dans les personnages secondaires : le chien des Byers, Chester, présente une ressemblance frappante avec Harvey, le compagnon canin d’Elliott, voire même avec Einstein, le chien du Doc dans Retour vers le futur, un autre classique des années 80.

L’ambiance tendue autour de la table familiale chez les Wheeler rappelle les dîners dans la famille d’Elliott, où les non-dits et tensions sous-jacentes sont palpables.

Dès l’ouverture de la saison 2, le ciel étoilé qui s’affiche à l’écran n’est pas sans rappeler celui qui ouvre E.T., renforçant encore le lien esthétique entre les deux œuvres. Enfin, un clin d'œil explicite est inscrit dans une cabine téléphonique utilisée par Dustin : la célèbre phrase "E.T. téléphone maison" y est gravée, scellant définitivement l’hommage à l’univers du film.

Poltergeist (1982) – Tobe Hooper

Le lien entre Poltergeist et Stranger Things est presque organique. Dans les deux œuvres, une jeune fille disparaît dans une autre dimension, laissant sa famille désemparée. Dans Poltergeist, la petite Carol Anne communique à travers la télévision ; dans Stranger Things, c’est à travers les guirlandes lumineuses qu’on perçoit la présence de Will. Le Monde à l’Envers devient alors le pendant du monde spectral de la maison hantée. Même l'idée de creuser dans les murs ou de passer par un passage surnaturel pour la retrouver trouve son double dans la série, renforçant ce parallèle obsédant.

Mad Max 2 – Le Défi (1982) – George Miller

La saison 2 fait entrer en scène Kali, une jeune femme au look post-apocalyptique, accompagnée d’un gang tout droit sorti d’un film de George Miller. Leur style punk, cuir, clous et chaos urbain, évoque l’univers anarchique de Mad Max 2. Plus tard, dans la saison 3, Maxine (que tout le monde appelle Max) incarne aussi ce mélange de liberté rebelle et de détermination, comme une version adolescente et féminine du héros de Miller. Elle porte d'ailleurs le même surnom que le héros du film éponyme.

The Thing (1982) – John Carpenter

Le Demogorgon, le Flagelleur Mental, et plus largement les créatures issues du Monde à l’Envers, doivent beaucoup au film de Carpenter. La peur de l’infiltration, du double, du corps contaminé ou métamorphosé est omniprésente. Les scènes où les scientifiques découvrent des cadavres gelés et déformés dans le laboratoire secret d’Hawkins évoquent les découvertes morbides dans la base antarctique de The Thing. Le clin d'œil est assumé : les enfants regardent carrément le film en VHS dans la série, scellant ainsi ce lien visuel et narratif.
La créature constituée à partir de plusieurs organismes vivants, qui s’en prend à Jonathan et Nancy à l’hôpital, évoque fortement le monstre du film The Thing. Plusieurs références à ce classique apparaissent d’ailleurs dans la série, comme l’affiche visible dans la chambre de Max ou dans le sous-sol de la maison de Will, ainsi que le test du sauna que subit Billy, rappelant une célèbre scène du long-métrage. Lucas mentionne aussi le remake du film, et l’utilisation du lance-flammes par Murray pour éliminer les créatures constitue un autre clin d'œil évident.

Ça chauffe au lycée Ridgemont (1982) - Amy Heckerling

Plusieurs clins d'œil à ce film sont présents. Par exemple, Dustin compare sa copine à Phoebe Cates, qui joue dans ce long-métrage. Steve évoque également ce film à plusieurs reprises, et une affiche publicitaire du film est visible dans la boutique de location de VHS.

De plus, le mari de Phoebe Cates porte le nom de Kevin Kline, qui est aussi celui du maire de la ville.

Sacrée Famille (1982) - Gary David Goldberg

Lors d’une séance de projection de Retour vers le Futur, Steve mentionne Alex Keaton en parlant de l'acteur principal. Sous l’effet du sérum de vérité, il est désorienté et confond les deux rôles incarnés par Michael J. Fox.

Cheers (1982) - Les Charles, Glen Charles et James Burrows

On aperçoit Joyce et Bob en train de regarder la série Cheers lors d’un flashback.

Conan le Barbare (1982) - John Milius

L’épée que tient Hopper dans la scène au Kamchatka, face au Démogorgon, est une réplique fidèle de celle de Conan.

WarGames (1983) – John Badham

L’univers informatique, les vieux ordinateurs à interface textuelle, les lignes de commande DOS, tout cela renvoie à WarGames. Le personnage de Suzie, la petite amie de Dustin, est une geek féru d’informatique et d’astrophysique, une sorte de miroir de David Lightman, le héros du film. La scène où elle aide à décrypter le Planck’s constant depuis l’Utah est à la fois une déclaration d’amour à la science et un hommage direct à ces films où des adolescents bidouillent les lignes de code pour sauver le monde.
Par ailleurs, tout comme dans Stranger Things, les relations tendues entre la Russie et les États-Unis sont très mises en avant.

Christine (1983) – John Carpenter

Billy, le bad boy agressif et mystérieux de la saison 2, semble tout droit sorti de Christine. Son look rétro (jean moulant, veste en cuir, cheveux impeccablement coiffés) et surtout sa voiture rugissante, une Chevrolet Camaro Z28 de 1979, font écho à la Plymouth Fury démoniaque du film. Effet renforcé par le moment où Billy allume les phares de sa voiture. Comme dans Christine, l’adolescent et sa voiture semblent ne faire qu’un, portés par une violence sourde et une aura de danger.

Star Wars : Le Retour du Jedi (1983) – Richard Marquand

Stranger Things s’inspire énormément de l’univers Star Wars, et la saison 3 met en avant ce lien avec une nostalgie forte des années 80. Le groupe d’enfants forme une sorte de petite équipe de rebelles, à la fois unie et prête à affronter un ennemi plus grand, rappelant l’alliance de Luke, Leia, Han et leurs amis. Le personnage de Hopper endosse un rôle à la fois paternel et protecteur, comme un Obi-Wan un peu bourru. La bataille finale contre le Mind Flayer, avec ses créatures multiples et son déploiement massif, évoque la confrontation épique sur la lune forestière d’Endor.

Lorsque Dustin rentre de son camp d'été, il se fait appeler "Gold Leader", qui est le poste tenu par Lando Calrissian dans le Retour du Jedi.

En plein cauchemar (1983) - Joseph Sargent

Le comportement de Will et sa fixation sur le jeu évoquent fortement le film d'horreur de 1983, En plein cauchemar.

V - les visiteurs (1983) - Kenneth Johnson

Les capacités de Onze font écho à celles d’Elizabeth Maxwell, l’enfant stellaire de la série V, qui, tout comme Onze, est capable de déplacer des objets à distance et d’attaquer ses adversaires sans se déplacer.

Les Maîtres de l'Univers (1983) - Lou Scheimer

Dans Stranger Things, on peut apercevoir Musclor, le héros de l’anime Les Maîtres de l’Univers (1983) de Lou Scheimer, à la télévision des personnages, renforçant ainsi l’ambiance nostalgique et l’immersion dans la pop culture des années 80

L’Aube Rouge (1984) – John Milius

La lutte de jeunes insurgés contre une invasion étrangère dans L’Aube Rouge est une thématique que l’on retrouve dans Stranger Things. Le groupe d’enfants qui se rebelle contre une force oppressante rappelle cette résistance de la jeunesse face à un danger imminent. Le côté survie en milieu hostile, la solidarité dans l’adversité, et la montée en puissance des protagonistes face à une menace extérieure sont des éléments forts partagés par les deux œuvres.

Dustin fait une allusion évidente au film L'Aube Rouge dans le centre commercial Starcourt. Lorsque Robin, Erica, Steve et Dustin prennent conscience de l’infiltration russe, Dustin évoque le titre Red Dawn. Ce long-métrage raconte l’histoire d’un groupe d’adolescents qui se battent contre une invasion soviétique.

Gremlins (1984) – Joe Dante

Les bébêtes gluantes du Monde à l’Envers ont parfois un comportement presque espiègle, rappelant les Gremlins de Joe Dante. Dans la saison 2, la créature que Dustin nomme affectueusement Dart, avant qu’elle ne se transforme en monstre, fonctionne comme un mini-Gizmo : mignon, mystérieux, gluant, mais aussi potentiellement dangereux. La scène où Dart grandit dans les égouts, nourri en cachette, est une variation sombre de la règle du "ne pas nourrir après minuit". L’humour noir et l’horreur s’y entremêlent avec la même efficacité.

L'Histoire sans fin  (1984) - Wolfgang Petersen

À la demande de Suzie, Dustin interprète le thème Never Ending Story (l'Histoire sans fin), tiré du film éponyme. Plus tard, ses amis se plaisent à se moquer de lui en reprenant cette chanson à plusieurs occasions.

Terminator (1984) – James Cameron

La série rend un hommage évident au film culte Terminator. Cela commence avec le personnage de Grigori, un Russe dont les traits physiques et la manière de parler évoquent clairement le célèbre robot T-800 incarné par Arnold Schwarzenegger. Cette ressemblance n’est pas laissée au hasard et crée une connexion directe avec l’icône du cinéma d’action.

De plus, le maire Larry Kline souligne cette référence en mentionnant explicitement Arnold Schwarzenegger lorsqu’il parle du mercenaire russe à Hopper, renforçant ainsi le parallèle avec Terminator. Ces clins d’œil participent à l’atmosphère rétro et à la richesse des références culturelles qui parsèment la série.

La figure du protecteur invincible, qu’incarne Hopper ou encore Eleven dans certains moments, tire ses racines du Terminator. Le combat contre une force implacable, imparable, et presque mécanique, rappelle la traque du cyborg dans Terminator. La saison 2, avec ses scènes de poursuite et d’affrontements à haute tension, cultive ce suspense haletant et ce mélange de science-fiction dystopique et de thriller. Eleven, avec ses pouvoirs télékinétiques, pourrait être vue comme une version humaine (mais dangereuse) de la machine.

Les Griffes de la Nuit (1984) - Wes Craven

Stranger Things multiplie les clins d’œil au film Les Griffes de la Nuit. Le plus évident est lorsque Dustin Henderson évoque Freddy Krueger à Holly. De plus, Robert Englund, l’acteur emblématique de Freddy, fait une apparition via le personnage de Victor Creel. Par ailleurs, la scène où Chrissy meurt suspendue au plafond du mobil-home d’Eddie rappelle directement une séquence célèbre du film.

On peut aussi repérer un panneau publicitaire de Freddy dans le vidéo-club.

De surcroît, Vecna attaque ses victimes mentalement, tout comme Freddy le faisait, avec des décors qui se déforment pour suggérer la présence du monstre. Une autre référence subtile apparaît avec la fusée-jouet qu’Erica grimpe, reproduisant fidèlement celle du film.

Enfin, les deux antagonistes, Freddy et Vecna, sont tous deux vaincus par le feu.

Indiana Jones et le Temple Maudit (1984) - Steven Spielberg

Le moment où Jim reprend son chapeau et le dépoussière fait clairement référence à la relation emblématique d’Indiana Jones avec son couvre-chef.

Même si on aurait pu espérer un hommage plus marqué à Indiana Jones, le crash d’avion de Joyce et Murray dans les montagnes enneigées évoque fortement celui vécu par Indiana Jones dans l’Himalaya.

Firestarter (1984) - Mark L. Lester

À l’instar de la jeune Charlie, Onze est soumise à des expériences destinées à exploiter ses capacités psychiques. Une scène montrant les fillettes équipées de dispositifs médicaux sur la tête, appelées à exercer leurs pouvoirs, est très similaire. De plus, une affiche du film est visible sur la façade du vidéoclub.

Karaté Kid (1984) - John G. Avildsen

En feuilletant un magazine appartenant à Max, Onze tombe sur une photo de Ralph Macchio, célèbre pour son rôle principal dans Karaté Kid. Cette découverte semble marquer sa curiosité, évoquant une connexion subtile avec la culture pop des années 80 qui imprègne la série.

S.O.S. Fantômes (1984) - Ivan Reitman

Le clin d’œil à Ghostbusters (S.O.S. Fantômes) est immédiatement identifiable, puisque le groupe d’amis choisit de se déguiser en chasseurs de fantômes pour Halloween. Ils font également référence à la célèbre chanson du générique, renforçant cette hommage évident. Par ailleurs, plusieurs objets liés à la franchise, comme des paquets de céréales à l’effigie des Ghostbusters et des figurines, apparaissent à plusieurs reprises dans la série.

Un détail supplémentaire souligne cette connexion : Dustin porte un badge Ghostbuster accroché à son sac.

Il est aussi intéressant de noter que Finn Wolfhard, l’interprète de Mike Wheeler dans Stranger Things, joue dans Ghostbusters : L’Héritage, sorti en 2021, ce qui crée un lien supplémentaire entre la série et la saga culte.

The Goonies (1985) – Richard Donner

L’esprit de The Goonies souffle fort sur Stranger Things. La quête d’aventure, les jeunes héros qui se battent pour sauver leur quartier et découvrir un secret, l’importance de l’amitié et du courage face à l’inconnu… Tous ces éléments sont au cœur des deux œuvres. L’équipe de Hawkins, comme celle des Goonies, se lance dans une exploration pleine de dangers, de mystères et d’humour, avec une galerie de personnages attachants et complémentaires.

Le style de Barbara rappelle fortement celui de Stéphanie dans Les Goonies, avec ses cheveux courts et bouclés ainsi que ses grandes lunettes caractéristiques. De son côté, Dustin évoque aussi un personnage emblématique du film, renforçant ainsi l’hommage.

L’histoire de ces enfants courageux qui partent à l’aventure s’inscrit parfaitement dans la même veine, même si les péripéties diffèrent. On peut aussi noter que dans les deux œuvres, les enfants circulent à vélo à proximité d’une forêt, un décor qui souligne leur esprit d’exploration.

Un clin d’œil particulièrement marqué se trouve dans une scène où Bob (interprété par Sean Astin) étudie une carte et prépare un plan, à l’image de Mikey dans Les Goonies, rôle également tenu par Sean Astin. Dans Stranger Things, Bob prononce la réplique « Qu’y a-t-il sous le X ? Un trésor de pirate ? », une citation directe faisant référence au film culte.

Enfin, on retrouve une scène similaire où Dustin découvre une cachette remplie de puddings au chocolat, rappelant celle de son homologue dans Les Goonies.

Retour Vers le Futur (1985) - Robert Zemeckis

La scène où Bob explique à quelqu’un le fonctionnement d’une caméra rappelle fortement un moment emblématique de Retour vers le futur, où Doc Brown initie Marty à ses inventions technologiques. Ce parallèle souligne une fois de plus l’influence des films cultes des années 80 sur la série.

De plus, l’affiche de Retour vers le futur est visible dans le cinéma de Hawkins, renforçant cette connexion nostalgique. Plusieurs personnages évoquent le film à différents moments, témoignant de leur admiration pour cette œuvre marquante. On peut également voir Steve, Erica et Robin réunis dans une salle obscure, assistant à une projection du film, ce qui ajoute une couche supplémentaire de référence culturelle.

Un autre détail subtil est la présence de la fameuse pendule-chat, emblématique de la maison de Doc, qui apparaît également dans la série, offrant un clin d’œil apprécié des fans.

Brazil (1985) - Terry Gilliam

Le film Brazil (1985), réalisé par Terry Gilliam, laisse son empreinte dans Stranger Things à travers un clin d’œil visuel marquant. Lorsqu’Onze rejoint le groupe de jeunes dirigé par Kali, elle porte un masque de bébé qui est une réplique quasi identique à celui utilisé dans le film de Gilliam.

Ce détail n’est pas anodin : dans Brazil, ce masque symbolise l’absurdité et la déshumanisation d’une société contrôlée par une bureaucratie oppressante. En reprenant cet élément, Stranger Things fait plus qu’un simple hommage esthétique. La série évoque également les thèmes de l’identité, de la marginalisation et de la révolte contre un système injuste, des idées présentes dans les deux œuvres.

Ce clin d'œil visuel renforce ainsi l'influence du cinéma dystopique des années 80 sur l'univers de Stranger Things, tout en enrichissant la transformation d’Onze au cours de cette séquence-clé.

Explorers (1985) - Joe Dante

Il s'agit d'une référence subtile, visible dans la scène où un talkie-walkie repose à côté du lit au moment du réveil.

Commando (1985) - Mark L. Lester

D’un côté, on assiste à la préparation de Schwarzenegger pour le combat, et de l’autre, à celle de Lucas dans Stranger Things. Le parallèle est frappant : les plans de mise en scène sont pratiquement identiques dans les deux œuvres, renforçant ainsi l’hommage direct au cinéma d’action des années 80.

Breakfast Club (1985) - John Hughes

Le Hellfire Club tire une inspiration directe du film The Breakfast Club, tant dans sa composition que dans l'esprit de camaraderie entre des personnages aux personnalités contrastées. Cette influence se manifeste notamment par la manière dont un groupe d’individus issus d’horizons différents se rassemble autour d’un intérêt commun, formant une communauté soudée malgré leurs différences.

Le Jour des  morts-vivants (1985) - George A. Romero

Les héros assistent à la projection du film sorti en 1985, dont l’affiche apparaît brièvement à l’écran.

Pee-Wee Big Adventure (1985) - Tim Burton

On aperçoit l'affiche du film dans le cinéma du centre commercial, au moment où Steve, Robin et Erica tentent d’échapper aux Russes.

Coccoon (1985) - Ron Howard

Le film Cocoon de Ron Howard, sorti en 1985, est à l’affiche dans le cinéma du centre commercial de Hawkins, témoignant de l’ancrage temporel de l’intrigue et renforçant l’ambiance typique des années 80.

Fletch (1985) - Michael Ritchie

Le film Fletch, réalisé par Michael Ritchie et sorti en 1985, figure parmi les titres à l’affiche du cinéma de Hawkins, contribuant à inscrire l’action de la série dans le contexte culturel typique des années 80.

D.A.R.Y.L. (1985) - Simon Wincer

Le film D.A.R.Y.L., réalisé par Simon Wincer et sorti en 1985, est à l’affiche du cinéma de Hawkins. Il raconte l’histoire d’un enfant adopté doté de capacités extraordinaires, une thématique qui fait écho au personnage d’Onze, suggérant un clin d'œil subtil de la série à cette œuvre de science-fiction emblématique des années 80.

Oz, un monde extraordinaire (1985) - Walter Murch

Le film Oz, un monde extraordinaire, réalisé par Walter Murch et sorti en 1985, est visible à l’affiche du cinéma de Hawkins, ajoutant une touche d’étrangeté et de merveilleux à l’univers déjà fantastique de la série.

Stand By Me (1986) – Rob Reiner

Le film Stand by Me, réalisé par Rob Reiner en 1986, est subtilement évoqué dans une scène où des adolescents marchent sur une voie ferrée en pleine forêt, rappelant l’une des séquences les plus emblématiques du film. Ce clin d’œil est renforcé par le titre de l’épisode en question, The Body, identique à celui de la nouvelle de Stephen King dont Stand by Me est l’adaptation.

L’intensité des relations entre les jeunes dans Stranger Things rappelle aussi Stand By Me. Les moments de complicité, les passages à l’âge adulte, le sentiment de perte et d’insécurité sont portés par une écriture sensible et juste. La série, comme le film, capte parfaitement l’essence de l’adolescence dans les années 80 : entre peur, espoir, et souvenirs indélébiles. Le personnage de Will, en particulier, évoque ce mélange de vulnérabilité et de courage que dégage le héros de Stand By Me.

Rose bonbon (1986) - Howard Deutch

Dans Stranger Things, le look de Vickie s’inspire clairement de celui d’Andie Walsh, l’héroïne de Rose Bonbon (1986), réalisé par Howard Deutch. Sa coiffure, son style vestimentaire et son attitude évoquent directement l’esthétique emblématique de ce personnage culte des teen movies des années 80.

Transformers (1986) - Joe Bacal et Tom Griffin

Dans Stranger Things, Dustin possède une figurine d’Ultra Magnus, un personnage issu du film d’animation Transformers sorti en 1986 et produit par Joe Bacal et Tom Griffin. Ce détail renforce l’ancrage nostalgique de la série dans la pop culture des années 80, en rendant hommage à l’un des univers animés les plus emblématiques de l’époque.

Mon Petit Poney (1986) - Hasbro

Erica et Dustin partagent un échange passionné et sérieux à propos du dessin animé Mon Petit Poney (1986), illustrant avec humour l’attachement sincère des personnages à cette icône de la culture enfantine des années 80.

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986) - John Carpenter

Le style de Billy Hargrove dans Stranger Things s’inspire nettement de celui de Jack Burton, le héros du film Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986) de John Carpenter, notamment à travers sa coiffure et son choix vestimentaire, reflétant l’attitude rebelle et virile typique des années 80.

La Folle Journée de Ferris Bueller (1986) - John Hughes

La scène où Nancy se précipite en courant rappelle fortement celle de La Folle Journée de Ferris Bueller (1986) de John Hughes, où Ferris doit rentrer chez lui avant que sa mère ne découvre son absence, évoquant ainsi la même urgence et tension comique typique des teen movies des années 80.

Predator 1 (1987) - John McTiernan

Le shérif de Hawkins, Jim Hopper, partage son nom avec un militaire du film Predator (1987) de John McTiernan, où ce personnage est retrouvé mort dans la jungle par un commando d’élite. Dans Stranger Things, Hopper fait d’ailleurs référence à son passé militaire et aux missions périlleuses qu’il a vécues en milieu hostile, évoquant sa capacité à survivre à des situations extrêmes. De manière plus subtile, l’un des mercenaires dans Predator porte aussi le nom de Hawkins, renforçant le lien thématique entre la série et le film culte des années 80.

L'Amour ne s'achète pas (1987) - Steve Rash

La scène où Nancy renverse de l’alcool sur son chemisier et passe la soirée à tenter de le nettoyer est un clin d’œil évident au film L'Amour ne s'achète pas (1987) de Steve Rash, rappelant avec humour une séquence emblématique de cette comédie romantique des années 80.

The Lost Boys (1987) – Joel Schumacher

La saison 2, avec son ambiance plus sombre et ses créatures monstrueuses, emprunte au film The Lost Boys. Le côté bande d’adolescents confrontés à une menace surnaturelle dans une petite ville américaine résonne clairement ici. Le mélange d’horreur, de fantastique et de teen movie est aussi présent, renforcé par la bande-son rock et les looks très eighties des personnages.

Hellraiser (1987) - Clive Barker

Vecna et Pinhead partagent une origine similaire : tous deux étaient autrefois humains avant d’être mutilés et transformés en créatures monstrueuses, tant sur le plan physique que mental. Leur voix présente également une ressemblance marquée, renforçant le parallèle entre ces deux figures emblématiques de l’horreur, l’une issue de Hellraiser (1987) de Clive Barker.

Le Blob (1988) - Chuck Russell

Le monstre informe et visqueux qui attaque Jonathan et Nancy à l’hôpital évoque clairement la créature emblématique de The Blob (1988) de Chuck Russell, rappelant l’horreur gluante et indéfinissable qui caractérise ce classique du genre.

Die Hard Piège de Cristal (1988) - John McTirernan

Une scène et des plans similaires opposants le policier à son ennemi sont présentes dans la série en rappel au film :
"Méchant : Tu ne me feras rien.
McClane/Hopper : Pourquoi ça ?
Méchant : Tu es flic. Il y a des règles dans la police.
"

Ça il est revenu (1990) - Tommy Lee Wallace (ou dans  le roman de Stephen King de 1986)

Lorsqu’elle tente d’échapper à Vecna, Max est confrontée à des ballons remplis de sang qui éclatent, une scène qui fait écho à l’ambiance terrifiante de Ça il est revenu (1990) de Tommy Lee Wallace, adaptation du roman de Stephen King publié en 1986.

Terminator 2 - Le jugement dernier (1991) - James Cameron

Dans Stranger Things, une référence subtile au film Terminator 2 : Le Jugement dernier (1991) de James Cameron se manifeste à travers le rat chez Doris Driscoll, qui traverse les barreaux de sa cage, rappelant la fluidité du T-1000 incarné par Robert Patrick. On retrouve également l’image d’un Russe s’enfuyant à moto, ainsi que la célèbre réplique « Hasta la vista ! » prononcée par Hopper, renforçant l’hommage à ce classique de la science-fiction.

Dracula (1992) - Francis Ford Coppola

Lors de la fête d’Halloween, Bob danse avec Joyce en étant déguisé en Dracula, clin d’œil évident au personnage interprété par Winona Ryder dans le film Dracula (1992) de Francis Ford Coppola. Cette référence ajoute une touche gothique et nostalgique à l’ambiance de la série, tout en rendant hommage à un film culte des années 90.

Jurassic Park (1993) - Steven Spielberg

La scène où Holly et ses parents se trouvent dans une grande roue, et où la fillette observe les arbres bouger au rythme des mouvements du Flagelleur Mental, évoque fortement le T-Rex dans Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg. Ce parallèle visuel souligne la tension grandissante et l’atmosphère inquiétante propre à ces deux œuvres emblématiques.

Pulp Fiction (1994) - Quentin Tarantino

Dans Stranger Things, on retrouve une réplique tirée de Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino : la phrase de Marcellus Wallace, « Pretty god damn far from OK », est prononcée par Eddy. Pour les fans qui n’auraient pas fait le lien, Robin, incarnée par Maya Thurman-Hawke, est en réalité la fille d’Uma Thurman, l’actrice principale du film, ce qui ajoute une dimension méta à cette référence.

Léon (1994) - Luc Besson

La scène où Hopper tente de réconforter Onze, en pleurs, rappelle celle du film Léon (1994) de Luc Besson, dans laquelle Léon s’efforce de calmer la jeune Mathilda Lando pendant un repas. Que cette inspiration soit intentionnelle ou non, la similitude émotionnelle entre les deux moments est frappante.

The Ring (1998) - Hideo Nakata

The Ring (1998) de Hideo Nakata, bien que plus récent, fait partie des films d’horreur cultes qui ont influencé les frères Duffer pour la malédiction de Vecna. À l’image du film, les victimes n’ont que sept jours avant de mourir de peur. De plus, la scène où Onze fixe une télévision affichant de la neige évoque directement l’atmosphère sinistre du film.

Matrix (1999) - Lana Wachowski et Lilly Wachowski

La scène de la naissance des humains dans Matrix (1999) des Wachowski a clairement inspiré la séquence où Onze traverse un portail entre deux mondes. On retrouve dans les deux scènes la même teinte orangée ainsi que des textures visuelles similaires, renforçant l’aspect mystique et futuriste de cette traversée.

Le Seigneur des Anneaux (2001) - Peter Jackson (on peut aussi se baser sur le livre de Tolkien de 1954)

Dans Stranger Things, Eddie évoque le Mordor lorsqu’il parle avec Dustin du Monde à l’Envers, une référence directe à Le Seigneur des Anneaux de Peter Jackson (2001) et, plus largement, à l’univers sombre et terrifiant du livre de Tolkien publié en 1954. Cette allusion souligne la dimension épique et menaçante de l’autre monde dans la série.

Under the Skin (2013) - Jonathan Glazer

La scène où Onze marche dans le noir sur une fine couche d’eau, dans l’esprit de sa mère, rappelle une séquence du film Under the Skin (2013) de Jonathan Glazer. Cette image mystérieuse et poétique souligne la fragilité et la solitude du personnage, tout en faisant un clin d’œil à l’esthétique singulière du long-métrage.

L'univers John Carpenter

Stranger Things regorge de références à l’univers du réalisateur John Carpenter. Le film The Thing (1982) est présent à travers un poster dans la maison de Mike, ainsi que par la diffusion du film regardé par les personnages, avec une mention explicite à son équipe technique. De plus, le nom du policier O’Bannon fait écho à Dan O’Bannon, collaborateur de Carpenter sur Alien et Dark Star. Enfin, la bande-son de la série rappelle souvent les sonorités synthétiques et atmosphériques caractéristiques des films de Carpenter, renforçant l’ambiance rétro et inquiétante.

L'univers des comics

Dans Stranger Things, l’univers des comics occupe une place importante, notamment à travers la scène où Max propose à Onze de découvrir la bande dessinée qu’elle préfère. Elle lui offre le choix entre Wonder Woman et Green Lantern, et Onze opte naturellement pour Wonder Woman, un personnage puissant auquel elle peut s’identifier. Cette connexion souligne l’importance des figures féminines fortes dans la construction du personnage d’Onze.

L'univers Terremer

L’univers littéraire est aussi évoqué à travers la présence de Suzie, qui est vue pour la première fois en train de lire Sorcier de Terremer, une célèbre saga de fantasy créée entre 1964 et 2001, adaptée à plusieurs reprises à la télévision. Ce clin d’œil littéraire enrichit la dimension fantastique de la série et souligne l’importance des récits mythiques dans l’imaginaire des personnages.

Clin d'œil à Nancy Drew

La série multiplie également les clins d’œil à la pop culture, notamment à travers des références humoristiques et musicales. Nancy est surnommée « Nancy Drew » par ses collègues, en référence à la célèbre enquêtrice des romans policiers Alice Roy.

Clin d'œil à Metallica

Impossible de passer à côté de la scène mémorable où Eddie interprète Master of Puppets de Metallica dans le Monde à l’Envers. Ce moment puissant et emblématique mérite vraiment d’être souligné tant il marque les esprits des spectateurs.

Tout au long de la série, de nombreux autres clins d’œil parsèment l’univers de Stranger Things. On peut ainsi remarquer des références à Woody Woodpecker, Bonjour les vacances, l’humoriste Smirnoff, Farrah Fawcett (Drôles de Dames), X-Men (avec l’amplificateur radio de Dustin nommé Cerebro), Mon Petit Poney (oui, c’est surprenant, mais c’en est une), les Ewoks, Le Magicien d’Oz, R.E.M., Hulk Hogan, Akira et bien d’autres encore.

> La petite analyse de l'équipe

Au sein de notre équipe, plusieurs hypothèses ont émergé, que nous souhaitons partager avec vous. Nous pensons notamment qu’Onze pourrait s’inspirer du personnage d’Elizabeth Maxwell dans la série V de 1983. Par ailleurs, l’atmosphère de la série et certaines scènes rappellent fortement le clip légendaire Thriller de Michael Jackson.

Un autre point intriguant concerne le prénom Argyle. Celui-ci pourrait bien être une référence au film Die Hard 1 : Piège de Cristal, où le chauffeur du héros porte le même nom. Étant donné la rareté de ce prénom et le soin habituel des frères Duffer à insérer des clins d’œil précis, il semble peu probable que ce soit une simple coïncidence.

En observant toutes les références aux grands réalisateurs et aux classiques du cinéma présentes dans la série, on comprend mieux l’immense succès de Stranger Things. Il est évident que les frères Duffer sont de véritables passionnés de John Carpenter et des films d’horreur en général.

N’hésitez pas à nous faire part des autres références que vous auriez remarquées et que nous aurions pu manquer.

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